L’esprit, une individualité et une potentialité en même temps, sans qu’il soit possible de savoir où il se situe vraiment. On peut même dire de lui qu’il possède le principe de superposition, qu’il est un tout et une unité selon la façon dont on l’observe.
Des notions qui nous apparaissent évidentes lorsque l’on étudie de près les phénomènes qui s’y rattachent. Un vocabulaire emprunté à la physique des particules et qui traduit bien, faute de mieux, ce qui se passe avec l’esprit. La particule élémentaire, sans âge, semble immortelle, interagissant avec son entourage et l’observation que l’on en fait. Et si l’esprit était de cet ordre ?
Au cours de nos investigations, nous avons pu rencontrer des individualités, qui, dans le scope de notre mental, prenaient une forme humaine. Un ami, un confident, un proche, un professeur même. Dans l’ensemble de ces contacts, une conscience nous a particulièrement marqués ; Jean. Une entité aimante, subtile et faisant preuve d’une grande connaissance.
Commençant par nous réconforter dans nos croyances, JEAN nous emmenait dans la révision, construisant avec nous un terrain d’étude loin des idées préconçues.
Avec quelques éléments de langage, par exemple unité, mémoire, présent perpétuel, Jean évoque une réalité éternelle qui efface lentement toutes les théories spiritualistes pour n’en retenir que l’essentiel. Ce n’est pas la vie, mais l’existence qui posséderait un dénominateur commun encore étranger à notre entendement. Tous les messages qui suivent sont les étapes d’une ascension intellectuelle qui soustraie plus qu’elle additionne, un voyage vers une pure simplicité.
- Préface des coprésidents :
Plus de 300 messages de l’esprit « JEAN » ont été psychographiés régulièrement entre 1985 et 1995. Cette époque est le préambule des témoignages « de consciences hors biologie » qui allaient suivre pour créer les 3 ouvrages déjà édités par l’IFRES : « Daniel, je sais pourquoi », « Dans l’ombre du corridor » et « Ce que tu m’as donné ».
Ces rendez-vous avec Jean étaient hebdomadaires et le groupe qui l’accueillait, composé bien souvent d’une dizaine de personnes différentes d’une expérience à l’autre, était venu participer aux différents débats et observer l’expérience d’écriture automatique. L’IFRES ayant toujours ouvert ses portes à qui le souhaitait.
Quand il venait écrire, il nous était impossible d’intervenir pendant l’écriture. Le message nous était donné d’un seul tenant. Avec d’autres de nos amis spirituels, nous établissons un véritable dialogue durant l’expérience.
L’écriture automatique a toujours été un moyen commode pour recevoir des messages en provenance de l’invisible. Il est aussi une source considérable de malentendu et de fourvoiement. Cela tient du côté psychique de l’exercice et donc du sens que l’on donne à ce phénomène. Il peut être insignifiant, une sorte de filigrane imperceptible dans tout ce que l’être humain produit sous l’inspiration, ou intrigant, voire impressionnant. Dans les deux cas, il peut devenir une entrave à l’idée ainsi véhiculée pour peu que la forme du contenant soit préférée au contenu.
Nous pouvons faire une comparaison avec l’électricité et son installation. Quand bien même l’électricité passe par un dispositif simple ou très compliqué, au bout existent l’ampoule et la lumière. L’important est le fait de s’éclairer. Si l’esprit c’est l’électricité, la lumière c’est l’information, le contenu, et l’installation électrique, la forme du contenant.
Pour arriver à faire la part des choses, il faut vouloir soustraire l’esprit de son carcan idéologique et l’aborder comme quelque chose qui reste encore inconnu et surtout loin de notre réflexe anthropomorphique. De ce fait, l’information devient plus importante que le phénomène.
Les messages qui font suite, rejoignent cette réflexion. La forme par laquelle l’idée a été transmise nous appartient. Elle fait partie de notre humanité, une sorte d’outil. Qu’il s’agisse d’une idée véhiculée par un esprit sans corps biologique ou d’un être humain, l’important est l’information.
Et dire que, parce que cela provient d’une « conscience hors biologie », cela doit être « supérieur », « plus juste », est faux. C’est seulement précieux car plus rare qu’une discussion entre amis.
Le spiritisme est l’étude de l’esprit, la communication avec l’esprit, le fait de concevoir que la conscience n’est pas liée avec le début et la fin du corps biologique, elle lui survit.
Tous les messages reçus, au-delà de leur forme, donnent une idée générale sur l’esprit, la matière, le temps, l’espace, l’amour… Ils ne détiennent aucune vérité mais nous pousse à penser, à réfléchir, sur notre condition d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Chaque message traite d’une idée, d’une pensée, d’un concept et nourrit notre introspection pour tracer notre propre chemin vers notre réalité. Chacun gardant le libre arbitre pour soi-même, rien n’est imposé et la tolérance de toutes les réalités est la base du spiritisme pour que nous nous retrouvions dans une unité, que nous composons de nos différences.
Ces messages sont restés presque 30 années dans des cahiers. Malgré cela, les messages qui nous ont été offerts sont toujours d’actualité. Le temps et l’espace n’existent pas pour l’esprit et nous le voyons bien lors de cette lecture.
C’est avec une grande joie que nous partageons avec vous ces messages, espérant qu’ils puissent solliciter votre esprit critique, votre esprit d’analyse et nourrir votre conception de l’existence, plus que celle de la vie, pour vous même comme pour ceux qui vous accompagnent.
Avec tout notre amour,
Laurie & Joël
Cofondateurs et Coprésidents
- Extrait de l'avant propos :
Chers amis … ? Pas certain, nous nous connaissons si peu, voire pas du tout ... mais si vous êtes en accord avec mes vérités qui ne sont que celles qui comptent, vous deviendrez assurément mon ami, pour la vie, l’existence, et plus si affinité ! Après ce trait d’humour en guise de « bonjour », passons aux choses sérieuses, à la « torsion neuronale » que nous offre le spiritisme…
Penser ou réfléchir ? Croire ou espérer ? Ces subtilités qui nous permettent de nous différencier les uns des autres pour exister ensemble, comme les multiples entités d’une seule et même unité. Être face à l’autre pour devenir ensemble…
Et si l’introspection aboutissait à la découverte de son prochain ? Ressentir l’Amour comme notre composante et non pas comme notre aboutissement, découvrir le chemin plus que la destination ?
Le « Tout », « l’Esprit originel », « l’absolu », « l’esprit global », « Dieu » … autant de mots pour dessiner une idée mentale, projection spirituelle, que chacun pourra se choisir comme porte drapeau à sa croyance, à sa conviction, à son étonnement. La désignation ou l’appellation emporte peu d’intérêt face au sens qu’elle transporte ! Le « Tout » est à la fois l’essence de notre esprit et son but, son chemin étant l’Amour.
Cette idée humble que nous ne sommes pas seul, que nous sommes l’entité d’une somme, que nous composons une unité, un regroupement, le Tout… cette idée, également, que nous en faisons partie tout en étant « séparé », l’espace d’une vie, d’un instant, que nous sommes une expérience dans l’existence… Causasse, bousculant, voire paradoxal, dans un univers qui nous est dépeint sans temps et sans espace, où tout est un présent perpétuel. La gymnastique intellectuelle aborde des dimensions quantiques pour intégrer ces réalités qui organisent cette éducation spirite, riche en humilité et en tolérance. L’Esprit absolu ou originel ou le Tout ou « Dieu » n’est que nous et les autres, tous unifiés en une entité, tout en existant les uns à travers les autres, les uns avec les autres. C’est ce que nous sommes et ce que nous voulons être, sachant que nous l’avons été, sans discontinuité, et que nous le sommes perpétuellement.
.................................. ici, 1652 mots ont été enlevés et sont à découvrir dans l'ouvrage JEAN ! 😉 ...............................................
« L’idolâtrie amène le sectarisme, le radicalisme et le ridicule sentiment de posséder la vérité. Puis s’ensuivent l’intolérance et le dogmatisme » ("JEAN", Ifres, nov. 2023). Répéter des croyances à tue-tête et au plus grand nombre ne les rend pas plus justes, ne les transforme pas en vérité. Elles restent des croyances plus entendues, pas pour autant écoutées. Le problème, c’est le dogme qui enferme plus qu’il libère. Il minimalise les possibles par le besoin d’être. C’est croire que chacun n’est pas capable de penser par soi-même. « Si le peuple à faim, ne lui donne pas à manger mais apprend lui à pécher » …
Ne confondons pas avoir raison et avoir de la raison, la soif et l’eau, le besoin et sa solution. C’est en suivant son chemin que nous avançons et c’est en restant à sa place que nous respectons celle des autres. Vivre ensemble c’est aimer, tolérer, respecter. Vivre la vie des autres en oubliant la sienne, c’est ne faire ni cadeau à autrui, ni à soi-même, pour finalement ne rien vivre du tout.
A vous, assoiffés de sens, curieux d’inédit, gourmands d’introspection, généreux d’Amour, esprits de l’Esprit, bienvenue dans l’océan de messages que nous offre « JEAN », où chacun pourra trouver « nage à ses bras », « chaussure à son pied », conscience à son inconscience ! Et pour les autres, qui êtes tout de même arrivés jusque-là, bravo, et rassurez-vous, le chemin que vous propose « JEAN » est plus aimant que le mien, car comme nous tous, j’apprends encore et toujours ! Chaque message est une marche qui vous approche un peu plus de vous-même. Ça c’est le spiritisme !
Amar QUARTIER, KHUG. Nov 2023.